Je vous avais promis dans un post précédent un futur article plus musical. Et bien faudra patienter un tout petit peu plus car je réserve ce dernier à ma dernière épreuve de courage. Oui, de COURAGE ! HAHAHAHAHA !
Hier après-midi, je suis passée dans la tant attendue mais tant redoutée salle de torture. Klair serait devenue maso ???
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Du tout, mais depuis deux ans je repoussais l'épreuve des 50 % restants de dents de sagesse à arracher, soit les deux du côté gauche. Fin août 2007 le côté droit y est passé non sans appréhension ni douleur, abonnée au repos, aux compotes et aux glaces.
Très bonne animation d'Ebichu pour illustrer mon été actuel : je mange tout du même côté !!
Rebelotte pelote cette année ! Après maintes réflexions fin 2007 ("si j'suis au chômdu dans quelques mois, j'y passerais - oui au conditionnel !- à ce moment-là; paf un CDD, cool !! ça attendra) et en juin 2008 ( si j'suis prise en CDI tant pis je le ferais -toujours au conditionnel!- pendant la fermeture d'Airbus; paf un CDI, trop cool! enfin...pas tant que ça, pour ceux qui connaissent mon histoire casse-pipe). Que nenni ! je me suis trouvé d'autres excuses bidon pour contourner cette étape cruciale mais ô combien sanglante et douloureuse !
Il y a deux semaines, ma nature dentaire s'est réveillée, provoquant un ignoble mal de mâchoire, et de fait m'expédiant en urgence chez le dentiste. Tellement douloureux que j'ai failli me cartonner sur la route au passage piéton le plus craignos que je connaisse, à côté de chez moi. Deux connards d'automobilistes qui m'ont forcé le passage au vert (pour le piéton hein). "C'EST MON TOUR putain de "#@-€!x !!!" ai-je gueulé à l'apprenti-chauffard qui était à deux doigts de m'embarque sur son capot moisi. "AAAAH" La douleur empirait, j'en chialais argh...
En arrivant chez mon "sauveur" (oui dans une telle situation, le dentiste est TON AMI; c'est possible), je reçois un traitement antibiotique qui me sauve la vie... et l'affirmation cruciale : IL FAUT OPERER DES QUE POSSIBLE. Ca je m'en doutais depuis perpête. Il valait mieux se résoudre à y passer avant de trouver d'autres excuses bidon telles que "Je le feraiS cet été quand Chef sera en vacances !"
L'opération s'est très bien passée. J'avoue avoir eu quelque appréhension car c'est une dentiste débutante qui m'a charcutée. Mon dentiste habituel lui donnait les consignes dans un langage barbare pour une blonde de mon espèce, et j'étais tendue comme un string sur le fauteuil. Epreuve de courage ai-je dit plus haut ? Oui car j'ai TOUT entendu, TOUT senti, mais pas tout vu, fermant les yeux à la vue des instruments de torture. Le pire moment fut l'anesthésie : ça fait mal et ça te laisse un goût amer bien dégueulasse. L'extraction semble avoir été faite comme un jeu d'enfant, MEME PAS MAL ! Mon dentiste habituel venait voir de temps en temps dans une tenue quelque peu effrayante : le gros masque blanc assorti avec son espèce ce couvre-chef et surtout ses espèces de mini-jumelles flippantes dignes d'un vieux film de Carot et jeunet. Heureusement ce n'est qu'une apparence...
A gauche celle du bas, maousse, et à droite celle du haut, rikiki à côté.
Maintenant, je me sens soulagée, je n'aurai plus à le faire ni à attendre cet événement à reculons. Seule persiste la douleur, ou plutôt la gène (je suis blindée d'antibiotiques qui me permettent de vivre à peu près normalement); je ne peux presque pas ouvrir la bouche au risque que ça saigne, et c'est très frustrant pour une fille comme moi de ne pas pouvoir parler ! Cependant il y a tout de même des bons côtés :- Mon chéri me chouchoute encore plus !
- Je mange que des trucs mous, pas si dégueu que ça mais un peu frustrée par le manque de grignotage
- Et comme je ne grignote plus, je rentrerai dans mon beau jean tout neuf après ce régime forcé !:D
- Je me goinfre de glaces Magnum chocolat blanc-vanille ! ... hum ça remet en question le point précédent.
- Accessoirement j'suis pas constipée (mouarf je casse un mythe là ! le tue-l'amour)
Vivement que ce sale goût de sang quitte ma bouche, ça me fait penser à une vampiresse en manque qui se nourrit d'elle-même.
Et pour arranger la chose je cours déguster le carpaccio de boeuf fondant que mon homme m'a amoureusement cuisiné !
Promis, la prochaine fois, mon futur article sera moins médical et plus musical !!! :p :D