Eeeeeenfin ! Depuis le temps que je voulais écrire un article sur cette fameuse journée du 4 mars!!
En début d'après-midi, Clément, mon copain et guitariste d'Iraven arrivons devant la grande Halle d'Occitanie de Lavaur, en pensant que le concert aurait lieu là-bas. Sur le parking, nous retrouvions Loïc, l'autre gratteux, mais comme c'est bizarre, pas un chat. Je me dis : ptêtre que c'est dans l'autre halle, le truc rond, à même pas 100 mètres. Effectivement, le festival du Rock'n'Tarn devait se tenir dans la Halle aux Grains qui tenait plus d'une salle de cirque vue de l'extérieur que d'une salle de concert où devait se tenir l'un plus des fabuleux shows que j'aie jamais vus en vrai, dans l'underground. Vu de l'extérieur, et même de l'intérieur, la salle ne paie pas de mine, mais pour le reste, les musiciens ont, à mon avis, rempli grandement leur mission de la chauffer. Et ça a donné ! Petit topo:IRAVEN (qui signifie "Toujours en colère" 
) a balancé la sauce d'entrée en frappant fort avec des riffs endiablés de guitare saturée, des nappes inquiétantes du synthé de la mystérieuse Elenya, appuyées par la basse pugnace de Borg-le-guerrier; le tout accompagné par la force de frappe de Michael, le nouveau batteur barbichu et la voix rauque d'Ancien Might, le chanteur chevelu. Tandis que les musiciens taquinaient vigoureusement leurs instruments fétiches - je ne vous dis pas combien Clémax est un addict de la 7 cordes, à ses heures perdues - un public majoritairement composé de punks a plutôt bien réagi face à ce genre très particulier de musique que le groupe lui-même qualifie de heavy black mélodique...manière de coller une étiquette malgré moi, acte qui va à l'encontre de mes principes mais qui sert néanmoins à se faire une petite idée pour les 
non-connaisseurs d'Iraven.
) a balancé la sauce d'entrée en frappant fort avec des riffs endiablés de guitare saturée, des nappes inquiétantes du synthé de la mystérieuse Elenya, appuyées par la basse pugnace de Borg-le-guerrier; le tout accompagné par la force de frappe de Michael, le nouveau batteur barbichu et la voix rauque d'Ancien Might, le chanteur chevelu. Tandis que les musiciens taquinaient vigoureusement leurs instruments fétiches - je ne vous dis pas combien Clémax est un addict de la 7 cordes, à ses heures perdues - un public majoritairement composé de punks a plutôt bien réagi face à ce genre très particulier de musique que le groupe lui-même qualifie de heavy black mélodique...manière de coller une étiquette malgré moi, acte qui va à l'encontre de mes principes mais qui sert néanmoins à se faire une petite idée pour les non-connaisseurs d'Iraven. Non, contrairement à des idées reçues, le metal ce n'est pas que du bruit soutenu par une saturation gerbante pour camoufler la médiocrité de certains gratteux. Iraven en est loin de là heureusement. La preuve, on peut aimer leurs ambiances sombres et lancinantes sans pour autant aimer le metal, à la base. Pour ma part, c'est mon cas et ce n'est pas parce que je suis la copine d'un des membres du groupe. Autant rester franche, quite à proposer un jugement plus ou moins subjectif mais qui se veut constructif. 
Pour en revenir au concert, il y a eu quelques pogos, ce qui ne m'a pas aidé pour prendre les photos de près, mais bon il fallait bien qu'il y ait de l'ambiance, et ce d'autant plus si on vient pour une soirée punk flanquée d'un groupe de metal en première partie. Le challenge! 
Pour plus d'infos sur le Rock'n'Tarn, on peut se rendre Ici, sur le site tarnais de Rocktime
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Il y avait deux autres groupes participant au tremplin : Aygghon (désolé j'ai pas aimé ; j'accroche pas avec le neometal ) et Dirty Cups, un groupe de punk rock. Ces derniers ont plutôt bien assuré, il faut dire qu'ils étaient très jeunes mais avec un très bon niveau semble-t-il.
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Enfin, je ne peux terminer mon article sans parler d'un groupe, non plutôt d'une horde qui m'a carrément séduite. Il s'agit de Gogol Premier, le sacro-saint punk français qui a su mettre une ambiance d'enfer dans tous les sens du terme, accompagné de sa consoeur (!) la nonne Kaleene qui n'a pas hésité a nous faire une démonstration de jarretelle pas très catholique. Preuve en image :
Et oui, il ne fallait pas avoir froid aux yeux ni aux oreilles - "Sex beat: sex beat!" - pour faire connaissance avec la clique endiablée menée par Celui que l'on appelle le Maître! Car les concerts de Gogol prennent une allure de show et c'est ça qui fait l'intêrêt de se déplacer pour un concert. Pour ma part je déteste les concerts où les musiciens et le public ne sont pas dans le même trip. Quand il n'y a pas d'intéraction, le concert n'est pas réussi...ni forcément complètement raté, nuance. Avec Gogol Premier, je n'ai pas été déçue, autant pour la musique que pour le visuel. Je pense aussi que le fait de jouer dans une petite salle avec un bon public bien chaud y joue pas mal, parfois plus que dans une grande salle comme le Zénith. De plus, l'état d'esprit de la Horde ne témoignait pas du tout d'une arrogance que l'on trouve hélas chez beaucoup de groupes connus ( nân!je ne citerai pas de noms!gniak); je l'ai constaté au stand de CD où se tenaient Kaleene et Gogol Premier. Le contact avec le public, ça paie c'est clair ;o)
Et pour finir, je fais une mention spéciale aux musiciens de Gogol, qui ont grandement assuré avec leur excellent niveau. Une petite pensée pour Jean-Philippe le bassiste, qui a malheureusement perdu son unique basse. Si jamais on retrouve le Connard qui l'a volée...j'espère que pour un prochain show, Gogol le chopera, et le cramera dans un bûcher sur scène!!
Bravo les zicos, tant pour Iraven que pour La Horde, et refaites-nous vite des concerts du feu de Dieu ;o)
^v^